3 questions à Mélanie Alliot, référente de site

Mélanie Alliot est la référente compost du parking Jean Macé. Chaque mercredi soir, entre 18 h 30 et 19 h, les membres du groupe défilent pour vider leur poubelle et discuter. Ce mardi soir 5 mai, l’échange s’est déroulé dans le cadre du retournement de compost, le troisième pour cet ensemble de centre-ville. Presque mûr, le compost occupant le premier bac est transféré dans le deuxième, plus grand. Fermé, le bac va permettre au compost de mûrir et de finir tranquillement sa décomposition. Il sera fin prêt à l’usage pour juillet.

Mélanie Alliot, référente Compostri du parking Jean-Macé, est native de Saint-Nazaire. À 41 ans, cette aide médico psychologique a beaucoup bourlingué dans le monde lors de voyages touristiques et solidaires. Elle s’investit aussi dans nombre d’associations pour la protection animale, comme Pattes et Nageoires ou le Radeau des animaux. Pour elle, avoir une aire de compost partagée en ville était une évidence, qu’elle a longtemps attendue.

Comment es tu devenue référente Compostri ?

J’ai grandi à Saint Marc. J’allais souvent voir ma grand-mère à l’Immaculée, un quartier rural. Je me souviens qu’elle de m’envoyait toujours jeter des épluchures dans le fumier. Arrivée en ville, je ne supportais plus de jeter mes déchets à la poubelle. J’adore la nature, je mange beaucoup de fruits et légumes. Tout cela vient de la terre, c’est normal que cela y retourne. À l’époque, j’ai écrit à la mairie mais je n’ai pas eu de réponse pendant longtemps. J’ai découvert ensuite lors d’une balade un bac à compost au parc paysager que j’ai commencé à utiliser. J’ai écrit à l’association.  Et puis, en août 2020, j’ai eu un coup de fil de Charles, le maître composteur de Compostri qui me demandait si j’étais toujours d’accord pour avoir un composteur dans mon quartier.

Est-ce que l’installation a été rapide ?

Oui ; j’ai commencé à en parler à mes voisins, j’ai placé des affichettes dans les immeubles alentour. Très vite, nous avons été vingt-cinq à venir chaque mercredi pour vider nos déchets. Ça correspondait à un vrai besoin. Le composteur a été installé en octobre 2020.  C’était aussi un lieu d’échanges bienvenu et rapide pendant les confinements entre voisins. C’était précieux. On a des personnes de tout âge, très intéressées, des retraités, des jeunes. On parle beaucoup d’écologie pratique, on s’échange des trucs, des adresses.

As-tu des vœux à formuler ?

À titre personnel, j’aimerais beaucoup voir se développer des composteurs dans les écoles. Ça fait partie de l’éducation, comme le jardin, c’est important pour les enfants de comprendre d’où les légumes viennent et de respecter les cycles. C’est un peu comme garder nos plages propres. Je pense aussi qu’il est essentiel de laisser venir les gens à cette pratique, par curiosité ou souci de gérer intelligemment leurs déchets. C’est important pour moi de valoriser ce qui est naturel et le compost en fait partie.

Propos recueillis par Florence Genestier, rédactrice et composteuse urbaine.

 

3 questions à Aurélie BROHAN du collectif DPAJ

Comment est né ce projet et qui se cache aujourd’hui derrière le collectif DPAJ ?

Le Collectif « Du Panier Au Jardin » (DPAJ) est né en 2015 de la rencontre d’acteurs du territoire de Nantes métropole souhaitant unir leurs compétences pour créer un parcours d’animations cohérent sur la réduction des déchets et du gaspillage alimentaire, depuis l’achat de la nourriture jusqu’au compostage. A l’origine, ce sont donc réunis : la CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie), Restaur&Sens, R3D2, Compostri, Les Boîtes Vertes et Riche Terre. Aujourd’hui Restaur&Sens n’existe plus et j’ai repris l’animation de la « cuisine 0 Gaspi » avec mon activité, Liamm (facilitation en écologie citoyenne). La partie compostage est animée par Compostri et Les Boîtes Vertes.

Vous proposez des animations ludiques, quelles sont les thématiques sur lesquelles vous intervenez ?

Quand nous sommes au complet, le parcours DPAJ est composé de 5 stands d’animations :
– le « Panier de courses » avec la CLCV qui questionne les consommateurs sur leurs choix de produits alimentaires. Il est présenté des solutions pour la réduction des déchets et l’amélioration de l’impact environnemental.
– la conservation avec le défi « Range ton frigo » animé de manière très ludique par R3D2 qui donne des conseils de conservations des produits et informe sur les sigles « DLC »…
– la « Cuisine 0 gaspi » avec un quizz intéractif que j’anime pour donner des astuces afin de réduire le volume des 20kg par français par an de nourriture jetée (dosage, préparation, cuisine des restes…)
– « Compostons les idées reçues » avec Composrri qui présente les avantages du compostage des déchets alimentaires (épluchures…)
– « Plus de Vers » avec Les Boîtes Vertes qui montre le fonctionnement d’un lombricomposteur, pratique pour composter en intérieur.

Le contexte est particulier, quels sont vos projets et votre actualités ?

En effet, ce contexte particulier ne nous permet pas de faire les animations tous publics que nous réalisions lors d’évènements (fêtes de quartier…), sur des marchés et dans des galeries commerciales.

Le dernier DPAJ que nous devions faire était pour « Place à la Manu Verte ! » qui devait avoir lieu l’année dernière et a été reportée plusieurs fois. Maintenant, cela fait plus d’un an que nous n’avons pas animé notre parcours. Nous espérons que cela reprenne à partir de l’été, au moins pour la rentrée.
Nous nous sommes cependant adaptés pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets qui a eu lieu fin Novembre 2020 en créant un Quizz en ligne, qui est maintenant consultable sur notre site internet.

Vous pouvez tester vos connaissances et apprendre pleins de choses par ici : https://dupanieraujardin.fr/quizz-du-panier-au-jardin/

Une nouveauté de cette année : nous travaillions avec le Graine Pays-de-la-Loire pour la création d’une animation en partenariat avec le Cnam afin de sensibiliser un public de passage à la consommation responsable. Nous en profitons pour développer nos compétences sur l’interpellation des publics non sensibilisés (voir formation-action du Graine les 15 et 16 mars).

Pour ce qui est de l’actualité de ma structure Liamm, j’ai adapté mon offre pour, dès que cela est possible, intervenir sur le développement durable dans les établissements scolaires auprès des éco-délégués, et animer des débats-philo dans les écoles sur le thème « Habiter la Terre ».

À la découverte des composteurs urbains

À la découverte des composteurs urbains

Arrivée l’an dernier à Saint-Nazaire, un mois avant le premier confinement, je cherchais depuis que j’ai acheté une mirifique poubelle de compostage où la vider. Pendant quelques mois, j’ai versé mes épluchures dans le bac d’une copine de Pornichet-La Baule, qui a jardin et poulailler. Je savais qu’il existait à Saint-Nazaire une association qui œuvrait dans le compost partagé, mais sans plus.  Dans la ville bourguignonne où j’habitais avant, les projets de compost partagé étaient rares et réservés à des immeubles privés. Ma voisine de palier m’indique un jour le point de collecte du square de la Mutualité. Toute contente, à la mi-février, me voilà partie à pied avec ma petite poubelle jusqu’au square. Quand j’arrive, je constate que le bac de bois est cassé. En rentrant, je signale le mauvais état du box à la Carène, via un petit mail. J’atterris dans la liste d’échange des composteurs du square. Ravie de voir que ces initiatives écolo, quotidiennes et pratiques sont bien organisées dans ma nouvelle ville et surtout coordonnées par des spécialistes.

Rencontre devant le bac

C’est sur cette boucle de mails que j’apprends que Charles, maître-composteur du coin, cherche des volontaires pour l’aider lors d’une opération de transvasage de compost. En mal de lien social comme tout le monde, vue la période rigolote de crise sanitaire planétaire que nous traversons, je me dis : « pourquoi pas ? »

Mardi matin , 23 mars, 10 h 30, square de la Mutualité. Je fais la connaissance de Charles Guilgars et de Camille devant les bacs. Camille a initié depuis trois ans la démarche d’un composteur partagé dans le quartier. La bonne idée qui fait du bien. Il a su réunir quelques volontaires autour de lui pour poser sa candidature et s’en est occupé au début. Quand Compostri a repris l’exploitation, via Charles, ce dernier a ajouté un bac de matière sèche, du broyat. Le groupe a l’air de fonctionner en toute sympathie. Pas facile de savoir ce qu’on peut mettre ou non dans le compost. On a besoin de conseils.  Le compost, c’est comme la philo, il y a plusieurs écoles. Agrumes pas agrumes ? Je coupe en petits morceaux ou pas ? Ai-je le droit de mettre du papier ?

Travaux pratiques

Rien de tel qu’un exercice pratique pour fixer ses idées. Il s’agissait de vider un bac de compost vieux de 5 mois (donc un peu jeune) et de fermer l’autre pour lui permettre de se décomposer au mieux. Charles le donnera sans doute à une association de son réseau. Griffe, fourche, pelle. Avec les outils du maître composteur, on s’attaque au bac du milieu. Une bonne odeur d’humus, quelques pousses vertes et on brasse. On transvase le compost dans des bacs noirs rectangulaires, que Charles et Camille empilent dans la camionnette Compostri. Nous faisons des découvertes. Beaucoup de vers de terre, en forme et de toutes tailles, ce qui fait plaisir car ce petit animal devient hélas rare dans les sols d’aujourd’hui. Nous trouvons aussi quelques indésirables comme des bouchons de liège, des restes peu biodégradés de sacs soi-disant biodégradables. A éviter !  Au fur et à mesure des pelletées, on tombe sur des coquilles de palourdes et d’huîtres en quantité. Les spécialistes appellent ça la strate de Noel 😉… Attention, pensez à broyer vos coquilles en trois coups de marteaux avant de les confier au compost , car tout était resté intact.

Chère tête de linotte, si vous cherchez votre splendide couteau économe bleu depuis trois semaines, sachez qu’ il a atterri dans le compost quand vous avez vidé vos épluchures ! Ce superbe économe a rejoint la collection de Charles. Un jour, promis, il les revendra tous au profit de Compostri !

Florence Genestier, rédactrice et composteuse urbaine à Saint-Nazaire.


Tous au compost ! du 27 mars au 10 avril 2021

Tous au compost ?

La quinzaine nationale du compostage de proximité est un événement national, organisé par le réseau compost citoyen.

Deux semaines pour sensibiliser et (re)découvrir le compostage individuel ou partagé.

2021 : une année hybride « Covid »
Honnêtement, nous nous posons la même question : que pourrons-nous faire en fin mars – début avril avec le contexte actuel ?
Le Réseau Compost Citoyen et Compostri vous partagent leur optimisme : nous pouvons toujours agir, mais avec un plan B (B comme Biodéchet !).

Ainsi vous pouvez préparer des événements physiques traditionnels avec toutes les mesures appropriées, mais aussi prévoir dès maintenant des animations dématérialisées qui pourront compléter voire remplacer les premiers en cas de besoin.

Utilisez les #TousauCompost2021 et @ReseauCompostCitoyen, @compostri.fr pour que l’on vous retrouve sur les réseaux sociaux.

Pour vous aider :
> Le « kit de communication » (affiche et flyer) téléchargeables sur le site internet https://www.semaineducompostage.fr/
> Des outils d’animation en prêt ICI
> Quelques outils sont partagés par des membres sur l’Inventaire des outils pédagogiques, développé par le RCC Nouvelle-Aquitaine.
> Un kit école avec des idées d’animations pour les scolaires.
> Une aide pour adapter les supports de communication

Exemples :
Visite d’un site de quartier :
> Préparer un court film ou un diaporama des photos pour une visite guidée virtuelle
Animations
> Une permanence élargie ou une distribution de compost mûr
> Un quiz ! Chacun peut le remplir chez soi ou en présentiel

Partout en France, des activités auront lieu pour parler d’une façon ou d’une autre, du compostage.

> Trouver un événement

> Inscrire son événement

> Consulter le dossier de presse

Contactez Julie Corchero – animatrice de la vie associative et chargée de communication.
Mail : julie.corchero@compostri.fr

3 questions à: Charlotte Muckensturm

Rencontre avec Charlotte Muckensturn, qui a passé 3 mois avec nous (entre télétravail et confinement…) pour travailler sur l’émergence d’un réseau régional dans le but de consolider et d’amplifier la prévention et la gestion de proximité des biodéchets sur le territoire.

1/ Peux tu nous présenter ton cheminement et ton parcours

Après 6 ans de travail dans une agence de webmarketing spécialisée en collecte de données, j’ai réalisé que ce job n’avait plus de sens pour moi. J’avais besoin de réfléchir et je suis partie en solo, en sac à dos en Asie du Sud-est pendant 3 mois. J’ai adoré cette région du monde et surtout les sourires des Cambodgiens !

J’y suis donc retournée avec mon compagnon en 2014. On s’y est installé pour de bon en janvier 2015. J’avais besoin de me sentir utile. Là-bas j’ai rencontré une Australienne qui avait lancé un mouvement : Plastic Free July et elle cherchait des bénévoles dans la capitale Phnom Penh. J’ai proposé mon aide et c’est ainsi que j’ai monté une petite équipe de formateurs et que nous avons lancé un programme de formations et d’ateliers centrés sur le plastique jetable et les déchets plastiques. Cette mission a duré trois ans. J’ai beaucoup appris, rencontré beaucoup de professionnels et d’activistes. J’ai réalisé qu’une fois qu’on se débarrasse de ses déchets plastiques, il ne reste que des matières organiques (à titre individuel, j’ai commencé un petit compost sur mon balcon à Phnom Penh mais le climat est spécial et tropical). Et dans mes ateliers j’évoquais inévitablement le compostage. Mais surtout je sentais que le compostage représente bien plus que la simple gestion des matières organiques.

C’est ainsi qu’à mon retour en France en octobre 2018 j’ai eu envie de me former au compostage. J’ai eu la chance de suivre une formation de guide composteur avec Au Ras du Sol au printemps 2019. A la suite de quoi, j’ai réalisé que j’avais besoin de bases théoriques en « sciences de l’environnement ». Me voilà donc inscrite à l’université de Nantes en formation continue pour devenir chargée de projets en développement durable. C’est dans le cadre de cette formation que je réalise ce stage chez Compostri.

2/ Tu travailles sur la création d’un réseau régional, peux tu nous en dire plus ?
 

Ma mission dans l’association est de travailler sur la création d’un réseau régional : le Réseau Compost Citoyen. Ce réseau c’est d’abord une association nationale qui a plus de dix ans et qui a pour mission de représenter la filière de compostage : prévention et gestion de proximité des matières organiques.

Et depuis 7 ans un besoin s’est fait sentir de créer des collectifs à l’échelle des régions. Tout d’abord pour se rencontrer en région, pour des journées techniques, des visites de sites. Mais aussi pour s’entraider et coopérer, développer le compostage dans les zones blanches et aider les jeunes entrepreneurs/associations, échanger des outils, partager des logiciels (cartographies…). Et pour représenter la filière à l’échelle régionale, être une instance de plaidoyer. Dans le cadre de la loi AGEC et de la généralisation du tri à la source, la filière a des opportunités immenses ! Évidemment la contrainte c’est le temps. Tous les acteurs du compostage sont très occupés. Et un réseau se crée à plusieurs.

Nous avons choisi de mettre en place des groupes de travail pour le lancement de cette nouvelle association : en travaillant ensemble on apprend à se connaitre, on fait réseau, et idéalement grâce à l’intelligence collective on gagne du temps et peut-être que finalement le temps ne sera plus un problème. Un autre objectif est d’expérimenter la création d’un réseau inter-régionale : Pays de la Loire et Bretagne. Un beau challenge !

3/ Impliquée et engagée au quotidien sur les questions écologiques, tu as carte blanche pour nous présenter tes projets et ton association.
 

Lorsque l’on réfléchit au sens de son travail et que l’on cherche des réponses, on commence souvent par changer son mode de vie pour se sentir plus en adéquation. C’est ce que j’ai fait. J’essaye d’être zéro déchet. C’est pas facile tous les jours !

Mais surtout j’ai monté avec mon compagnon et une amie rencontrée au Cambodge une association : Les autruches utopistes. Notre mission : promouvoir le zéro déchet avec des outils médiatiques. Pour nous le zéro déchet est un outil politique en plus d’être un mode de vie. Nous produisons actuellement une série documentaire multimedia en 5 épisodes, en suivant les 5 R de la méthode zéro déchet : refuser, réduire, réutiliser, restituer à la terre, revoir la conception. Nous avons eu la chance de trouver des partenaires financiers et intellectuels grâce à eux notre site a pu voir le jour en novembre 2020 : https://exploredelautrecote.com/

Le premier épisode est donc en ligne. Au programme : une vidéo tournée à l’été 2019 à La Bascule à Pontivy et avec les jeunes de Youth for Climate ; deux articles pour mieux comprendre le mouvement La Bascule et des portraits de jeunes militants ; une illustration sur la désobéissance civile et un podcast audio avec Camille Choplin nouvelle adjointe au maire de Bordeaux, et une jardinière de semences paysannes ainsi que le fondateur de Low Tech à Bordeaux… Pour le deuxième épisode nous allons filmer la Galerie du zéro déchet à Nantes (nous avons déjà filmé à l’été 2020 l’expérimentation Tera : tous ensemble pour un revenu d’autonomie installée à Tournon d’agenais), et pour le reste : plein d’autres surprises (dont un petit article + vidéo d’un hotel zéro déchet en Slovénie) !!

Fin 2020 nous avons aussi lancé une campagne de financement participatif qui nous a permis de récolter suffisamment pour produire notre 3e épisode (sur le thème « réutiliser »). Pour ce 3e épisode, nous souhaitons aller voir à Bruxelles ce qui se fait en matière de zéro déchet, filmer l’action des militants de Zero Waste Europe installés dans la capitale belge, interviewer les responsables d’un restaurant zéro déchet, mais aussi mieux comprendre la consigne (avec Boxeaty à Bordeaux et Bout’ à bout à Nantes).

Suivez-nous sur FB ! https://www.facebook.com/autruchesutopistes

L’équipe s’agrandit !

Robin est arrivé début juillet pour étoffer l’équipe de l’association. En formation maitre composteur, il reprend le territoire de Charles Guilgars.

« Bonjour tout le monde,
Je suis le nouveau venu dans l’équipe et très heureux de commencer cette nouvelle aventure. Ancien régisseur sur des tournages de séries télé j’ai décidé de prendre une nouvelle direction pour retrouver du sens dans ma vie professionnelle. Les différentes pratiques de compostage (bac à compost, vermicomposteur, seau bokashi) me semblent être des pratiques ancestrales qui répondent à nos problématiques présentes et futures. Il est urgent de réduire nos déchets et régénérer nos sols. J’ai donc rejoint Compostri pour que mes convictions profondes trouvent un prolongement dans mes actions du quotidien. Maître Composteur en formation, j’aurai en charge le suivi des sites de compostage des pôles Erdre et Cens, Loire Chézine, Sud-Ouest.
Au plaisir d’échanger avec vous. »

3 questions à: Sakina Amhouti

Venue découvrir l’association et le métier de Maitre Composteur, Sakina Ahmouti a passé deux semaines au sein de l’équipe de Compostri et reviendra en octobre pour une troisième semaine. Nous lui avons posé quelques questions sur son parcours, le compostage et ses projets.

1) Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours et tes projets professionnels ?
Je m’appelle Sakina Amhouti en première STAV (Sciences et Technologie de l’Agronomie et du Vivant) en option Aménagement et Valorisation de l’Espace au Lycée Jules Rieffel. J’ai pour éventuels projets de passer le BAFA et l’année prochaine, après mon année de Terminale, passer un BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature).

2) Pour avoir choisi Compostri et/ou le compostage pour ton stage ?
J’ai choisi l’association Compostri, car je voulais trouver un organisme qui mène des actions en lien avec la protection de l’environnement d’où le compostage. De plus, je composte sur le site du Vore’koff dans le quartier de Malakoff. Je voulais en savoir plus sur : comment fonctionne le compostage ? Grâce à quels décomposeurs ? Comment sont fabriqués les composteurs ? Par qui ? ..

3) Que retiens-tu de ces deux semaines ?
Ces deux semaines ont été très enrichissantes pour moi. J’ai principalement découvert le métier de maître composteur qui lie plusieurs attentes que je me faisais de mon futur métier :
être souvent en extérieur, sur le terrain
découvrir et apprendre de la nature (aussi lié au métier d’animateur)
travailler en équipe
créer du lien social (ici avec les habitants autour d’un projet commun)
Je les admire, car c’est un métier assez physique où il y a beaucoup à faire et à penser.
Je retiens une convivialité entre les membres de l’équipe salariée. On y rit beaucoup malgré des petits tracas dans le travail :) Mais ils ont aussi fait preuve d’une grande pédagogie avec moi.

 

Quand « Tous au compost » se dématérialise

« Dématérialisée donc inédite, la 7e édition de « Tous au Compost », qui s’est déroulée du 28 mars au 12 avril, a vu fleurir de nombreuses initiatives à l’échelle de la ville. »

Un article paru sur le site de Nantes Métropole à retrouver ICI

Une nouvelle venue dans l’équipe

Début mars, Meggy Gérard à intégrer pour une durée indéterminée l’équipe de Compostri plus spécifiquement sur nos activités d’animation et de médiation. Une arrivée particulière puisque que quelques jours après, le confinement débutait.

« Bonjour à toutes et à tous,
Je me présente Meggy Gérard, c’est avec grand plaisir que je viens renforcer l’équipe de Compostri !
Ayant suivi une formation BPJEPS* spécialisée en Éducation à l’Environnement vers un Développement Durable, je suis chargée des animations sur le jardin de la crapaudine ainsi que dans les écoles.
Durant mon parcours, j’ai été référente d’un jardin pédagogique où j’ai pu accompagner des jeunes a mettre en place des projets sur le jardin, et également animer des ateliers pour des enfants et adultes. J’accompagne sur mon temps libre, des personnes à se former au métier d’animateur sur des formations BAFA*.
En espérant vous rencontrer prochainement.
Meggy Gérard »

*BPJEPS : Brevet Professionnel de la Jeunesse de l’Edcuation Populaire et du Sport
*BAFA : Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur